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Opérette
0001 - Lustige Witwe (Die) (109)
Musique: Franz Lehar
Paroles:
Livret: Leo Stein • Victor Léon
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Résumé  Synopsis  Commentaire  Génèse  Isnpiration  Liste chansons  

La Veuve Joyeuse est un des joyaux de l’opérette viennoise dont l’éclatant succès a fait de Franz Lehar l’héritier de Johann Strauss fils. Reflet des fastes de la Vienne impériale déroulant son tourbillon de fêtes et de décors fastueux, l’opérette s’impose par le raffinement et les couleurs d’une orchestration de dimension symphonique.

Genèse: Le 30 décembre 1905, La Veuve Joyeuse (Die lustige Witwe) est créée à Vienne au Théâtre An der Wien. Le livret écrit par Viktor Léon et son collaborateur Leo Stein est une adaptation d’un vaudeville d’Henri Meilhac, L’Attaché d’ambassade (1861). Meilhac est le librettiste attitré d’Offenbach ; avec son complice Ludovic Halévy, il est aussi l’auteur du livret de Carmen (1875) de Bizet. C’est d’ailleurs une autre de leurs œuvres écrites à quatre mains, Le Réveillon (1872) qui a inspiré La Chauve-souris (1874). La « source » qui donne naissance à la Veuve joyeuse est donc une promesse de réussite. Mais si Léon et Stein ont conscience de détenir un bon sujet, ils savent aussi que le succès dépend de celui qui le mettra en musique. C’est pourquoi, refusant le choix arrêté par la direction du Théâtre an Der Wien, ils finissent par confier leur précieux livret à Franz Lehar (1870-1948) avec lequel ils ont déjà travaillé. Chef d’orchestre au Théâtre an der Wien depuis 1901, le jeune compositeur doit essentiellement sa célébrité à une valse intitulée L’Or et l’argent (1899) composée pour le bal de la princesse Metternich. Mais quel est son parcours ? Après des études au Conservatoire de Prague où il a bénéficié de l’enseignement de Dvorak, le jeune Franz entame une carrière de chef d’orchestre militaire. Cette fonction lui permet de se familiariser avec les différentes traditions musicales de l’immense Empire d’Autriche-Hongrie. Au cours de sa carrière militaire dans l’Armée impériale autrichienne, Lehar s’imprègne de la musique tchèque, hongroise ou italienne. Il se constitue ainsi une immense « réserve musicale » dans laquelle il puisera sans cesse pour enrichir ses œuvres à venir. Le futur compositeur d’opérettes se familiarise avec un univers dans lequel se mêlent les différentes langues, cultures, ou croyances des nombreux peuples qui appartiennent à cette mosaïque de pays rassemblés dans l’Empire de François-Joseph. En fréquentant le milieu des officiers élégants issus des meilleures familles, Franz Lehar engrange aussi des éléments précieux qui lui serviront pour donner vie aux personnages de ses futurs ouvrages. Considéré comme un genre mineur et frivole, l’opérette apparaît clairement comme la seule forme artistique reflétant parfaitement la diversité culturelle de la monarchie austro-hongroise. C’est en cela que sa portée dépasse le pur divertissement : dans une époque marquée par la montée des nationalismes, elle offre à travers la musique l’idéal d’une communauté fondée sur l’acceptation de l’autre. Qui aurait pu prévoir le succès planétaire qu’allait remporter cette histoire d’une riche et belle veuve qu’un attaché d’Ambassade doit épouser pour que sa fortune ne quitte pas son pays menacé d’une ruine certaine ? Un livret, même excellent, n’est rien sans une partition exceptionnelle. Lehar établit un équilibre rare. Il compose une musique raffinée nourrie des techniques instrumentales les plus modernes, inspirées d’un Richard Strauss ou d’un Claude Debussy. Mais il n’hésite pas devant la diversité des langages musicaux les plus populaires réussissant un audacieux et irrésistible mélange entre l’esprit viennois, slave et français. Un tourbillon de polkas, de mazurkas et de valses domine l’acte 1 avec la fête à l’Ambassade de la principauté du Pontévédro. L’acte 2 nous transporte chez Hanna où résonnent les accents entraînants de danses folkloriques qui rappellent les origines hongroises de Franz Lehar. Le kolo, danse populaire slave, nous plonge dans une atmosphère des plus pittoresques. A l’acte 3 nous quittons les rives du Danube pour Paris et « l’heure exquise », duo d’une sensualité très audacieuse (« Lippen schweigen »). Il y a une correspondance parfaite entre la variété des situations qui caractérise le livret et la richesse du langage musical. C’est ce mélange enivrant qui provoque l’enthousiasme du public du Théâtre an der Wien. Enthousiasme contagieux : après Vienne, Berlin est conquise, puis toutes les grandes scènes d’Europe et d’Amérique. Depuis ce soir de 1905, La Veuve joyeuse est devenue l’opérette la plus jouée dans le monde. Mais elle a tout aussi rapidement envahi les studios de cinéma : de 1925 à 1962 elle a suscité cinq adaptations à l’écran dont la plus réussie reste celle que réalisa Ernst Lubitsch en 1934 avec Maurice Chevalier et Jeanette Mac Donald. Il est amusant de noter qu’une de celles qui connut le plus grand succès fut celle d’Erich von Stroheim… qui est une version muette ! opera-online.com

Résumé: À l’Ambassade parisienne de la principauté de Pontévédro, le baron Mirko Zeta et sa femme Valencienne donnent une réception en l’honneur d’une riche veuve pontévédrine, Hanna Glawari, que l’on voudrait voir remariée à un de ses compatriotes afin que la fortune de son défunt mari ne quitte pas le pays. Le comte Danilo semble être le candidat idéal d’autant plus qu’Hanna est visiblement éprise de lui. Mais pour ne pas laisser croire qu’il est seulement attiré par l’argent de la richissime veuve, Danilo feint l’indifférence, jusqu’au moment où le dénouement de certains quiproquos, l’amène enfin à déclarer son amour. Malgré les scrupules de Danilo, le mariage aura bien lieu pour le plus grand bonheur de tous.

Création: 30/12/109 - Theater an der Wien (Vienne) - représ.



Opérette
0002 - Gipsy Princess (The) (1915)
Musique: Emmerich Kalman
Paroles: Bela Jenbach • Leo Stein
Livret: Bela Jenbach • Leo Stein
Production originale:
3 versions mentionnées
Dispo: Résumé  Commentaire  Génèse  Liste chansons  

Die Csárdásfürstin, traduit en anglais comme The Riviera Girl ou The Gipsy Princess, est une opérette en 3 actes du compositeur hongrois Emmerich Kálmán, avec un livret de Leo Stein et Bela Jenbach. Il a été créé à Vienne au Johann Strauß-Theater le 17 novembre 1915. L'opérette est largement appréciée dans toute l'Europe, en particulier en Hongrie, en Autriche, en Allemagne et dans l'ex-Union soviétique, où elle a été adaptée en film populaire. C'est sans doute l'œuvre la plus réussie de Kálman.

Genèse: C'est en 1914 que les deux librettistes élaborent conjointement avec Kálmán le premier acte de l'opéra, qui s'appelle à l'origine Es lebe die Liebe. À cet effet, ils se retirent dans la ville thermale de Marienbad. Après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, en juillet 1914, les auteurs interrompent leur travail pendant environ un an, car l'avenir de cette opérette à Vienne n'est pas assuré. À l'été 1915, ils reprennent l’œuvre, cette fois à Bad Ischl. Cette coupure du début de la guerre se reflète également dans les paroles du deuxième et troisième actes. La création a lieu le 17 novembre 1915, sous le titre Die Csárdásfürstin (La Princesse Czardas). C'est un immense immense succès suivi de 533 représentations. Dès 1916, l’œuvre est montée dans d'autres maisons de langue allemande ainsi qu'en Hongrie et en Suède. En 1917, elle est traduite en danois, finnois, polonais et russe. La première en français a lieu à Anvers, le 16 novembre 1921, le livret étant dû à Antoine de Graef. En France, l’ouvrage est accueilli au Trianon-Lyrique le 12 mars 1930, dans une adaptation de René Pater et André Mauprey. En 1970, une nouvelle version due à Mario Bois et Daniel Stirn triomphera pendant plusieurs années sur les scènes de province et de Belgique avec la tournée emmenée par Marcel Merkès et Paulette Merval. L'œuvre reste très populaire aujourd’hui et est régulièrement reprise en Autriche, en Hongrie, en Allemagne et en Russie. Dans le monde anglophone, "Die Czardasfürstin", en 1917, a été «remanié» pour sa création ) New York sous le nom de «The Riviera Girl» par Guy Bolton et P.G. Wodehouse avec de nouvelles chansons de Jerome Kern, et même si l’action a été transférée à Monte Carlo, les sentiments de l'époque anti-viennois (l'Autriche avait déclenché la Première Guerre Mondiale) et allemands ont étaient vivaces et le spectacle a été un échec avec seulement 78 représentations. Londres dut attendre jusqu’en 1921 pour sa première britannique, «The Gipsy Princess», cette fois dans une version d’Arthur Miller et Arthur Stanley, plus réussie que la version américaine, et qui se joua six mois. Ce n’est qu’en 1981, avec une nouvelle traduction de Nigel Douglas et une production très appréciée de Sadler’s Wells, que «The Gipsy Princess» a été reconnu comme l’un des grands chefs-d’œuvre de l’opérette du 20ème siècle.

Résumé: L 'action de Princesse Czardas se déroule au début du xxe siècle au Théâtre de l'Eldorado à Budapest (acte un), au Palais du Prince Léopold-Marie de Liebensdorf à Vienne (acte deux) et dans un élégant hôtel viennois (acte trois). Le Prince Edwin de Liebensdorf est amoureux de Sylva Maresco, une belle et séduisante chanteuse de music-hall surnommée la Princesse Czardas et qui fait courir tout Budapest. Pour mettre fin à l'idylle qui la lie au Prince, Sylva Maresco a décidé d 'entreprendre une tournée aux Amériques. Afin de retenir près de lui la femme qu’il aime, Edwin, par-devant notaire, s’engage à épouser la Princesse Czardas au cours des deux mois à venir. Mais le Prince Léopold-Marie de Liebensdorf ne veut point de mésalliance pour son fils. Il envoie, à Budapest, son frère, le Colonel von Rohndorf pour qu’il ramène Edwin à Vienne . D'autre part, le Prince fait annoncer les fiançailles d 'Edwin et de la Comtesse Stasi. Le Comte Boni Kansciano, ami du jeune Prince et, lui aussi, épris de Sylva s'empresse de lui montrer le faire-part des fiançailles. Désemparée et croyant à une trahison de son amoureux, Sylva part aussitôt avec Boni. Deux mois plus tard, à Vienne, le Prince et la Princesse de Liebensdorf donnent une grande soirée dans leur palais pour officialiser les fiançailles de leur fils et de Stasi. Mais, cette demoiselle n’accepte pas un mariage de raison. Sylva paraît en compagnie de Boni qu'elle présente comme son mari. Elle use d'un vieux stratagème qui consiste à réveiller l’amour d'Edwin en excitant sa jalousie. Le jeune Prince est indigné et blessé dans son amour propre. Son désir est de reconquérir cette artiste, sans tarder. De son côté, Boni a le coup de foudre pour Stasi et il joue plutôt mal que bien le rôle d'époux. Alors, sans aucune objection, il consent à divorcer instantanément. Edwin a l’intention d’annoncer à son père, son propre mariage avec la soi-disant Comtesse Kansciano. Sylva a quelques scrupules et fait une scène à Boni devant tous les invités réunis, à la suite de certains propos de sa part. Furieuse et déçue, une fois encore, elle dévoile à l'assemblée sa véritable identité et déchire la promesse de mariage signée par Edwin. Précipitamment, elle s 'en va et, aussitôt, Edwin part à sa recherche. Coûte que coûte Edwin veut retrouver Sylva et il rencontre Boni dans l'hôtel où il est descendu à Vienne. Accablé de reproches, le Comte Kansciano y va d'un stratagème pour réconcilier les amoureux et ce, en tentant de faire croire à Sylva que le jeune Prince a l'intention de se suicider. Arrivé à son tour à l'hôtel, le Prince Léopold-Marie de Liebensdorf apprend, par hasard, que sa femme Agathe est une ancienne chanteuse de cabaret. Désormais, il lui est interdit de s'opposer au mariage d'Edwin et de Sylva. Quant à Boni, il passera la bague au doigt de Stasi. Une fois encore, le dénouement est des plus heureux. Tout se termine, comme il se doit, par une union matrimoniale où les préjugés et l'orgueil féminin ont disparu.

Création: 178/11/1915 - Johann Strauss-Theater (Vienne) - représ.



Musical
0003 - Riviera Girl (The) (1917)
Musique: Emmerich Kalman
Paroles:
Livret: Bela Jenbach • Guy Bolton • Leo Stein • P.G. Wodehouse
Production originale:
0 version mentionnée
Dispo: Génèse  Liste chansons  

Genèse: "Die Csardasfurstin" (alias "The Gypsy Princess" et "The Czardas Princess" quendra à Broadway "The Riviera Girl") est créée à Vienne le 17 novembre 1915, au Johann Strauss Theatre avec de la musique d’Emmerich Kalman et un livret de Leo Stein et Bela Jenbach. Le livret de l’adaptation américaine était de Guy Bolton et P. G. Wodehouse et les paroles américaines de Wodehouse. Bolton et Wodehouse ont uni leurs forces pour que leur collaborateur du Princess Theatre, Jerome Kern, compose une chanson: “(We’ll Build) A Little Bungalow in Quogue,”, dans laquelle un couple étourdi vante les joies de la vie à la campagne où ils peuvent cueillir des tomates directement sur les arbres et regarder les poules pondre des omelettes.

Résumé:

Création: 24/9/1917 - New Amsterdam Theatre (Broadway) - 100 représ.



Musical
0004 - A Little Dutch Girl (1920)
Musique: Emmerich Kalman
Paroles: Bela Jenbach • Leo Stein
Livret: Bela Jenbach • Leo Stein
Production originale:
1 version mentionnée
Dispo: Résumé  Liste chansons  

Genèse:

Résumé: Le prince héritier Paul de Sarragon est fiancé depuis l’enfance à la princesse Julia, la grande-duchesse de Sylvania voisine, mais il voudrait prolonger sa liberté de célibataire. Le jour de sa demande en mariage, il envoie son écuyer, le capitaine Posch, expliquer pourquoi il a disparu. Cependant, le Lord Chamberlain de Sylvania, le baron Bomba, incite Posch à honorer une vieille loi et à passer par la cérémonie en tant que mandataire de Paul. La princesse n’est pas contente et décide de retrouver son « mari » disparu. Julia et sa dame d’honneur, la comtesse Eloise, se déguisent en nièces d’un aubergiste hollandais avec Bomba forcée de jouer le rôle de servante de l’aubergiste, et ils montent à bord du yacht du prince Paul pour une série de malentendus comiques et de complications. Fidèle à lui-même, le prince se retrouvera avec sa « petite hollandaise », et Posch épousera Eloise.

Création: 1/12/1920 - Lyric Theatre (Londres) - 215 représ.